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Le métier de Veilleur tend souvent à la confusion car étant parfois à la limite du légal dans le monde de l'industrie et de l'économie.
L'intelligence économique est souvent assimiler à de l'espionnage. Ce blog tente de mettre la lumière sur cet amalgame.

jeudi 18 mars 2010

Intelligence Economique et espionnage ne font pas bon ménage

Selon Billie Treptage dans son "Rapports de Conflits"L’intelligence économique, peut aussi être appeler veille technologique" business intelligence". IL est le fait, pour une entreprise, d’être en éveil à l’évolution des évènements dans le monde. Le but est donc de récolter, à travers la planète, tout ce qui se publie sur un sujet et qui permettrait ainsi à une entreprise de se trouver à la pointe de la technologie.

De nombreuses personnes confondent l’espionnage économique avec l’intelligence économique. Il est évident que la frontière entre ces deux disciplines est devenue assez floue depuis quelques années. Mais la différence majeure est que l’intelligence économique use de moyens entièrement légaux pour obtenir des informations. Ce n’est pas le cas de l’espionnage économique.

L’espionnage industriel n’est en rien de l’intelligence économique. Les espions industriels n’hésitent pas à sortir de la légalité pour arriver à leurs fins. Brièvement, l’espionnage économique n’est rien d’autre que l’acquisition illicite d’une information stratégique d’un concurrent commercial.

N’oublions pas que l’espionnage économique est une dérive de méthodes tout à fait légales, telles l’intelligence économique ou la veille technologique.

Dérivé malsain de l’intelligence économique, l’espionnage cherche à obtenir par des moyens répréhensibles (corruption, piratage, vols de documents, écoutes téléphoniques…) les informations que l’on n’a pas pu ou su obtenir par des voies officielles.
Faute d’avoir su réaliser un travail d’information ouvert et approfondi, certaines entreprises glissent sur la pente de l’espionnage pour obtenir un renseignement nécessaire au bouclage d’une affaire.
Cette pratique se trouve très proche des méthodes de renseignement militaire et sort des limites de la morale et de la légalité. (ROUACH, Daniel, La Veille technologique et l’intelligence économique, Ed. PUF, Coll. Que sais-je?, Paris, 2005, p. 77)

Quatre-vingts pourcents des renseignements obtenus sur des entreprises sont le fruit de combines légales. Des spécialistes diront alors: « Les méthodes d’investigations restent dans le blanc ». Ces attaques aboutissent à des prises de contrôle ou de déstabilisation financière.

Il s’avère bien souvent inutile de prendre des risques par infraction puisqu’un grand nombre d’informations stratégiques des entreprises se trouvent à la portée de tout un chacun, c’est à dire sur la Toile, lors de colloques ou de salons professionnels. Il faut toutefois savoir les trouver et les analyser. C’est à ce stade-ci qu’intervient l’intelligence économique. De nombreux spécialistes de l’intelligence économique ainsi que des officiers des services de renseignements affirment que l’intelligence économique est bien plus efficace que toutes les « jamesbonderies ».

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